La peine de prison est à la fois la sanction la plus utilisée et celle qui frappe le plus lourdement. Elle est réclamée, avec souvent beaucoup de passion, par l’opinion publique, relayée par certains médias. Malgré le taux de récidive élevé, elle reste la peine de référence. La loi doit être respectée, les victimes doivent obtenir réparation, chaque citoyen doit pouvoir espérer vivre dans une sécurité suffisante, mais chaque citoyen doit aussi pouvoir bénéficier d’une justice respectueuse des droits de l’homme.
Tout essai de mise en application d’autres types de mesures (semi détention, placement sous surveillance électronique, libération conditionnelle, etc…) par des magistrats soucieux à la fois de la dignité de la victime et de celle de la personne incarcérée, et de son avenir, ne peut aboutir qu’avec le soutien d’une opinion publique bien informée, d’où l’importance des Journées nationales prison.
Sur proposition de membres des Commissions de surveillance pénitentiaire, le Conseil central de surveillance pénitentiaire a pris l’initiative d’organiser les journées nationales de la prison, à l’image de ce qui se fait en France depuis une vingtaine d’années.
Les organisations et les institutions adhérentes, actives dans l’accompagnement ou la défense des droits de la personne détenue agiront en référence aux conventions internationales et dispositions légales suivants :
Les adhérents, qui participent à ce projet, s’inscrivent dans les valeurs suivantes :
Les adhérents choisiront chaque année un thème commun qui servira de fil conducteur pour organiser des événements à la fois destinés aux personnes détenues et à un large public.
Les événements organisés auront pour objectifs :
Un comité de pilotage veillera à la coordination des différents événements et à la diffusion de ceux-ci.
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